Magnétite

Connue depuis l’âge de fer, la pierre magnétite a été mentionnée la première fois en 77. C’est la première trace de cette pierre. En 1845, Wilhem Karl Ritter von Haidinger l’a décrit. Son nom vient du mont Magnetos en Grèce où l’on trouve beaucoup de ces pierres. « Magnès » signifie « aimant ». L’histoire des aimants coïncide avec les premières découvertes de pierres aux propriétés magnétiques. Ils font partie de la même rubrique. La pierre ressemble à du fer noir minéral combiné à de l’oxygène sulfide qui se développe de façon naturelle grâce à l’activité volcanique et qui possède des propriétés. 9600 sites ont ces minéraux de différentes tailles.

Déjà six siècles avant J.-C., le philosophe grec Thalès de Milet a remarqué les effets de ces pierres qui ont une attirance. Dans la théorie d’Aristote, il écrit une jonction où il explique que ces pierres ont une âme, car elles peuvent se déplacer et attirer le fer. Pour les Grecs, cette force correspond à une caractéristique de la psyché. Le nom dérive de « lithos magnes » qui vient de Pline. Dans le livre « Naturalis Historia », sa tige de fer et les clous dans les chaussures du berger Magnes ont été attirés par ces pierres. En Thessalie, la station balnéaire Magnésie est plus susceptible d’être à l’origine de son nom. Il a été déclaré par Lucrèce dans un poème didactique publié par Cicéron après sa mort. D’autres origines sont possibles comme la ville de Magnésie en Asie Mineure qui était une colonie de la tribu de taille des Macédoniens. Les propriétés ont été testées en Chine à l’époque pré-chrétienne. Hanfucio a développé la première boussole qui indiquait le Nord et le Sud pendant la période des royaumes combattants. La pierre en forme de cuillère indiquait des symboles et des lignes dans le métal sur une surface de bronze ou de cuivre carrée plate. Après chaque rotation, la cuillère oriente vers le Sud et non vers le nord qui était considéré comme porteur de malheur par la population locale.