Amétrine

Née d’un mélange naturel entre la pierre améthyste et la citrine, l’Amétrine tire son nom de ces deux minéraux. La première partie du mot « Amé » vient d’améthyste. La seconde partie « trine » vient de citrine. Cette pierre d’une grande rareté ne tient pas seulement son nom de ses deux parents. Elle en tire également sa teinte. Sa partie inférieure revêt une couleur violette et sa partie supérieure, la pointe, prend une couleur jaune. Deux coloris qui restent clairement distincts l’un de l’autre et qui, en photo, font penser qu’il s’agit d’un photomontage tant le phénomène est peu commun. Cette pierre est née de processus géologiques spéciaux qui se sont produits il y a plusieurs millions d’années. Aujourd’hui, c’est en Bolivie que l’on trouve ce minéral en grande quantité. Le gisement le plus exploité fut révélé au 17e siècle, lorsqu’un conquistador venu de la péninsule ibérique se maria avec la princesse Anahi, issue de la tribu locale des Ayoreos. La mine représentait alors la dot de la jeune femme. Par la suite, les homologues de ce conquérant rapportèrent des cadeaux fabriqués avec de l’Amétrine à la reine d’Espagne. C’est ainsi que cette matière se fit connaître sur le continent européen.